comment passer de la génération Z (ou C) ou de la cuisine de Mémé Moniq à Ludovia

Je viens de rentrer de Ludovia 2013, un excellent cru, mais je devais publier ce billet avant mon départ pour là-bas… Alors, comment faire… le publier maintenant avec mes réactions sur ce Ludovia 2013 😉

Parent avant tout et observateur de la génération Z

Je suis un parent comme un autre… mes 2 filles ne sont pas plus surdouées que les autres gamines de leur âge, elles sont, je pense, des purs produits de la génération Z ou C (voir la génération Y has been, la génération Z arrive…).

La seule différence peut-être avec d’autres jeunes de leur âge : j’observe leur activité numérique et parfois il est vrai, avec mon côté papa poule 2.0 diraient certains, je les accompagne dans leurs démarches en tentant de ne pas les influencer…

Le premier point que je voudrais faire remarquer est que cela ne date pas d’aujourd’hui… Elles ont désormais 13 et 16 ans, mais leur véritable aventure numérique remonte à 2007 à l’époque où leur 1er blog commun : oe dans l’eau ou e dans l’eau.

Depuis, avec l’âge et leur activités, c’est désormais un BuddyPress comprenant plusieurs blogs : le commun oe dans l’eau, chacun le sien, un sur le Tour de France par 2 enfants et enfin la cuisine de Mémé Moniq.

Avant de m’étendre sur Mémé Moniq, il serait bon de rappeler que dans leur esprit, le tour de France par 2 enfants avait été envisagé afin que les enseignants puissent reprendre ce début de ressources pour l’améliorer, que des classes ou des élèves par exemple en fonction des régions complétent le travail…

Mais, devant le manque de réactions à l’époque (je dis à l’époque puisque lors de son séjour en Australie, l’ainée a croisé une enseignante de Français, de FLE donc, qui envisage d’utiliser leur ébauche de travail !), donc devant ce manque d’intéreêt, au fil du temps le projet est un peu tombé à l’eau (sans jeu de mot avec e dans l’eau) !

Par expérience, les côtoyants régulièrement, je dirais pour l’instant car épisodiquement, j’entends reparler qu’il serait bien de terminer ce projet à leur niveau…

Mais, encore plus que les adultes, elles ont besoin de la petite étincelle qui fait qu’elles s’investissent ou non dans un projet.

Quand nous en discutons ensemble, elles me disent que cet « exercice » leur a permis d’améliorer leur connaissance en géographie, en histoire et en français (en rédaction).

L’activité du moment pour elles outre Pinterest, 1 427 personnes suivent Yseult par exemple ; Foursquare : si vous venez à la célèbre braderie de Lille, le mayor de l’endroit est l’une d’entre elles…  ; si vous cherchez un Pearltrees sur la génération Z ou C, il y a fort à parier que vous arriviez sur celui-ci où Hélène Braconnier est venue chercher Clara pour composer l’équipe, etc.

Oui, cela parait parfois surprenant, mais aussi bien dans Pearltrees, que sur Twitter, Pinterest ou dans les pages Facebook… les personnes avec qui elles sont en relations peuvent surprendre ! Cette activité autour d’elle surprend… moi le premier.

Je m’amuse parfois à leur dire qu’elle soigne leur Klout ! 51 de Klout pour Yseult (qui vient d’avoir 16 ans) quand même et 36 pour Clara (13 ans) ! Mais, cette dernière me disait vouloir être un peu plus présente sur la requête Clara Delcroix dans Google !

Je vous assure, je n’y suis pas pour grand chose dans cette volonté de présence, de faire des choses… et honnêtement, aujourd’hui j’ai plus tendance à m’inspirer d’elles, de leurs pratiques et usages (elles ne le savent pas toujours, même si la plus grande en prend de plus en plus conscience, mais pour chaque activité, cela est réfléchi et une stratégie est mise en place… elle est parfois énoncée avec des mots d’enfant, mais elle est bien présente).

Prenons, l’exemple de Pinterest… Je frime un peu avec le nombre de personnes qui me suivent… mais, je peux l’avouer aujourd’hui, c’est grâce à Yseult que j’en suis là ! Pour la petite histoire, je regardais Pinterest, essayant de comprendre comment cela fonctionnait, ce que l’on pouvait faire de cet outil, les tableaux… Elle voit sur mon écran ce service et me demande ce que c’est ! Je lui explique le peu que je connais et lui dit que je ne comprends pas comment cela fonctionne, ce que l’on peut en faire…

Un quart d’heure plus tard, elle créait son premier board, découvrait l’importance des thèmes porteurs, des titres accrocheurs… et ensuite de m’expliquer… Régulièrement, nous avons échangé au début sur les bonnes pratiques… à tel point que c’est elle qui m’a expliqué par exemple toute une théorie sur les boards communs afin de gagner des abonnés ! Le tout avec une facilité déconcertante !

Pour la gag, elle s’emporte parfois à la lecture d’expert ou de pseudo expert qui veulent expliquer comment utiliser Pinterest.. et elle n’a pas tort 😉

Un exemple de ce que peut faire la génération Z : la cuisine de Mémé Moniq

Avant d’en venir au gros morceau Mémé Moniq, une dernière anecdote. Pour mon départ à Ludovia, je voulais leur avis (je demande toujours leur opinion désormais) sur l’utilisation de SnapChat en enseignement !

Je pense en effet que la rentrée risque de coïncider avec l’arrivée en masse de service d’échange de photos en France (des images éphémères) et que c’est un outil que l’on peut utiliser en enseignement.

Croyez le ou non, mais je peux vous assurer que moins d’une demi heure plus tard elles me trouvaient des utilisations de l’outils !

Par exemple, envoyez une carte géographique avec quelques secondes d’affichages pour reconnaitre le pays ou la région, voir citer la capitale ; faire des jeux de memory, etc. et sans parler de ce qui leur tient à coeur les échanges et relations possibles avec les enseignants (ce fut d’ailleurs leur premier réflexe).

Au passage, je connaissais SnapChat mais je n’en avais jamais parlé à la maison ! C’est Yseult qui a découvert cela dès son arrivé au lycée en Australie car là-bas, tous les jeunes possèdent un compte sur cet outil !

Alors, Mémé Moniq ! Un peu comme le projet du Tour de France par 2 enfants, elle avait été un peu oublié (un autre projet est actuellement complètement aux oubliettes ; Cucucoconne) mais comme elles le disent dans oe dans l’eau : elles « réaniment » le blog de la cuisine de mémé Moniq !

L’étincelle pour se remettre à ce projet : la cuisine pour des enfants par des enfants a été la découverte que des personnes de plus en plus fréquemment publiaient des photos de leurs recettes… avec l’objectif désormais de parler de la cuisine pour les ados afin qu’ils puissent cuisiner avec leurs amis lorsqu’ils se retrouvent lors de goûters, de repas d’anniversaire entre eux, de soirées « pyjamas », etc. ou pour faire une surprise à leurs parents.

J’y ai déjà consacré un article :  Cuisine de mémé Moniq : ce que peut faire la génération Z dans les médias sociaux. Je signalerais simplement que des restaurateurs s’abonnent à leur compte Pinterest, que leurs photos sont retenues pour être en Une de Food reporter, leurs recettes en page d’accueil de Snapguide, etc.

Je vous laisse imaginer l’impact pour elles ! Pour le SnapGuide notamment puisque c’est la plus jeune (1 année d’anglais) qui s’occupe des traductions car ce site est majoritairement anglophone…

Côté pédagogique, le nombre d’enseignements d’une telle expérimentation sont innombrables… mathématiques, conversions d’unités, rédaction, images, parfois de la géographie, de l’économie, des sciences naturelles, de l’anglais ou de l’allemand, etc.

Et cela, sans compter les bénéfices sur la communication en ligne, l’importance des mots clés, le rubricage, le marketing, etc.

Le blog de cuisine pour des enfants n’est pas la panacée mais pas loin 😉 J’exagère.. je sais 😉

Comme leur objectif est de diffuser des livres de recettes de cuisine : la cuisine par des enfant pour des enfants et le seconde la cuisine par des ados pour des ados, le secteur de l’édition est au programme, les contraintes de ce genre de publication…

Mais aussi, dans ce secteur une très grande maturité de leur part avec une vision différente également dans ce domaine de celle que nous pourrions avoir ! L’exemple typique est de penser à faire des éditions pour dyslexiques…

Cerise sur le gâteau, la plus grande ayant 16 ans veut sa société… Évidemment, la cuisine de Mémé moniq est dans le collimateur… 🙂 mais aussi dans l’objectif d’un autre projet : proposer ses services pour organiser des repas d’anniversaires pour des ados. Elle viendrait sur place dans la région Lilloise préparer le goûter en compagnie des invités ou un repas le midi ou le soir ! Ceci viendrait s’ajouter aux X versions des livres qu’elles projettent.

Et Ludovia dans tout ça ?

Bref, leur approche, leur mode de fonctionnement vis à vis de la société, de l’économie, de l’entreprise n’ont rien à voir avec ce que nous connaissons… il suffit je pense de leur faire confiance pour les voir à l’oeuvre !

J’avais déjà eu un aperçu de cela lorsqu’elles avaient organisé leur journée de citoyenneté dans les médias sociaux au collège voici 2 ans !

Ce travail dans le domaine de la cuisine pourrait s’accompagner d’autres activités : du ménage au tricot par exemple. Cela n’évoque rien pour la plupart d’entre vous… mais pour ceux présents à Ludovia cette année, ceux qui étaient au barcamp du mardi soir sur l’école dans 10 ans, cela résonne certainement en eux !

Rappelez vous la suggestion finale d’Eric (Pas moi, Fourcaud)… et les réactions sur le saut d’enseignement « ménager » et « morale » d’une voire 2 générations…

En fait, derrière cette façade de Mémé Moniq se cache un autre projet, non dit jusqu’ici (mais en observateur averti, je l’ai remarqué depuis quelques temps) l’envie de travailler sur un portail de ces activités avec d’autres personnes, spécialistes de domaines liés à ces activités : tricot, jardinage, entretien…

J’en suis tellement convaincu que je leur ai déjà acheté le nom de domaine : niouf-niouf.com ! On en reparle dans quelques années 😉

La liaison avec Ludovia est donc aisée…

Les grands absents chaque année à Ludovia sont les jeunes.

Cela me dérange souvent que l’on parle à leur place, que l’on dise ce qu’ils attendent des enseignants, de l’équipement, des modes de fonctionnement des institutions !

Comme je l’ai dit plus avant, personnellement, je suis à leur écoute, je demande leurs souhaits, etc. Toutefois, il n’est pas question pour moi de tomber dans l’écoute sans prise de recul !

Régulièrement, la venue de jeunes est évoquée à Ludovia… reste à savoir comment les intégrer ? Une année, une classe était venu participer à des ateliers… L’an dernier, on avait évoquer leur présence un peu comme les jeunes reporters sur le Tour de France, afin qu’ils jouent à Ludovia un rôle un peu similaire à celui des bloggeurs par exemple ! Je trouve l’idée excellent… mais je sais… y’a le budget qui coince 🙂

Les autres absents en masse sont les acteurs du monde de la formation professionnelle (formation continue) et de la formation à distance…

Au delà des jeunes et des « autres » absents, je pense depuis longtemps que selon la formule de Clémenceau : L’enseignement est une chose trop grave pour être confiée à des enseignants et aux instances politiques de tout ordre qui les dirigent.

Oui, je suis pour l’ouverture à tout va… même si le mélange : enseignants « geeks »,  représentants de collectivités locales et ministère de l’Education Nationale, chercheurs, industriels de matériels éducatifs et de contenus… font déjà le succès de Ludovia.

Il y a des idées à prendre pour l’enseignement et l’éducation dans de nombreux domaines : marketing, agences de communication, agence de création web, développeurs, etc.

Certains d’ailleurs m’en parlent en privé… sachant mon implication dans le domaine de l’éducation. Et parfois, je trouve des personnes aux idées originales sur le sujet ! Reste à savoir si ils seraient écouté par le monde éducatif traditionnel ? Prenons un David Rénier par exemple et son projet d’école Péripatéticienne… quelle serait la réaction du mondé éducatif  ?

Nous ne sommes plus dans le monde monolithique de l’éducation tel qu’il se présentait encore il y a encore quelques années !

Les entreprises changent, l’économie et les modèles économiques changent, la société change, l’éducation elle aussi change !

Ne pensez pas que je critique Ludovia, je l’ai écrit en première ligne de ce billet, pour moi cette année était un excellent cru !

Je me suis même posé la question de savoir si cette université de l’e-éducation n’était pas arrivé à sa maturité, grâce à l’engagement d’Eric Fourcaud qu’on ne remerciera jamais assez de s’investir autant depuis des années (allez, je vous livre peut être un scoop, il a failli abandonner il y a quelques années mais je crois que c’est le lot de tout organisateur d’événements —je me pose parfois les mêmes question pour les journées du contenu web 😉 et de son intelligence dans l’organisation. Et il ne faut pas négliger l’équipe qui l’entoure : Aurélie, Laurence, Gustave (tiens un jeune ;-), etc.

Mais, il serait temps de revenir sur ce qui pour moi a marqué ce Ludovia 2013 !

Je ne m’étendrais pas sur les conférences, sur l’ambiance inimitable entre tous et articles de mes petits copains de Ludovia avant, pendant et après l’événement, car pour la plupart, vous obtiendrez de bien meilleures informations en suivant les liens depuis le blog ou en consultant encore quelques jours les #ludovia2013 dans Twitter ou encore les photos non officielles rassemblées dans Facebook.

Non, je préfère noter les points positif ou négatif qui pour moi marqueront ce Ludovia et qui, pour certains, sont passés plus ou moins inaperçue aux personnes sur place mais qui ouvre encore d’avantage sur le monde entier :

  • Commençons par le négatif mais un seul point ! Je suis un peu déçu par le résultat du Barcamp sur la vision à 10 ans de ce qui se fera dans l’éducation ! j’ai l’impression que chacun reste campé sur les mêmes convictions depuis plusieurs années, avec un « enfant » roi tout puissant !
    Pas certains du tout que la richesse du potentiel sur place ne peut donner que cela à moins que ce ne soit un problème de consanguinité (tous dans le même monde) où même les parents oublient leur rôle de parent au profit de leur fonction autour de l’enseignement !
    Curieusement pour moi la seule vraie innovation qui d’ailleurs suscitât des réactions fut celle d’Eric Fourcaud en fin de barcamp… Le futur site Niouf-niouf devrait répondre en partie à sa demande 😉 Mais je note qu’Eric n’est pas du monde de l’enseignement !
  • La Wallonie, invitée d’honneur, a apporté un vent de fraicheur particulier et bénéfique à l’événement. Enfin,je ne suis peut être pas 100 % honnête étant proche voisin 😉 Il suffisait de voir la gentillesse et la disponibilité de Raymonde Yerna, « chef » de la délégation Belge pour le comprendre !
  • L’arrivée (ou le retour ?) d’Eric Patureau alias CIRE, qui a fourni des illustrations régulièrement tout au long de l’université d’été. J’ai rassemblé ses dessins dans le Pinterest sur Ludovia. Je vous conseille le détour 😉 Un regret à son sujet, que justement ces dessins ne soient pas plus mis en avant pendant l’événement !
  • La webTV en live et enregistrée (vous retrouvez les émissions en bas de la page WebTV ). Eric Fourcaud avait réservé un peu une surprise aux bloggeurs 😉 Il nous avait mis en place un plateau TV… à nous d’en faire ce que nous en désirions 😉
    C’est aussi cela l’ambiance Ludovia… une liberté pour tous !
    Lors du barcamp de clôture, Eric disait avoir eu l’idée de nous donner cet os des WebConférences et espérait que nous utiliserions ce nouveau joujou… et  c’est ce que nous avions fait, nous avons rongés l’os 😉
    Il faut dire qu’avec un Christophe Batier dans les parages et votre serviteur, il était difficile d’en être autrement…
    Au final, cette WebTV devient le off de Ludovia qui offre des possibilité d’échanges en ligne en direct (on améliorera le projet l’année prochaine 🙂 !
    Si vous aviez regardé le programme avant l’événement, vous auriez vu 3-4 malheureuses émissions… Au final, le plateau TV était quasiment actif en permanence… à tel point que je dois terminer le travail avec François Bocquet par un hangout au sujet de sankore.org. Je vous mets quelques vidéos de ces WebTV en fin d’article !
  • J’ai beaucoup apprécié l’organisation du pitch auprès du seul « industriel » qui a osé affronté les bloggeurs ! Il mérite que je le nomme (et pas parce qu’il est de Lille) : Jean Barnezet de l’agence Oeil pour oeil et le projet GDF Suez J’apprends l’énergie.
  • Comme toujours, les rencontres… comme celle de Bruno Duvauchelle ou de Marcel Lebrun pour le premiere fois IRL ou encore la découverte de Philippe Rosado et de son projet concernant l’enseignement et les dys. : numéridys. Il faut dire que je suis concerné (voir Elle va en cours sans cahier mais avec un iPad 😉
  • Je note également que pendant Ludovia, j’ai reçu « d’amis » US deux liens destinés à être diffusé lors de Ludovia… Une autre forme de reconnaissance ? Possible !
  • Le côté  « on a du mal à quitter » Ludovia… déjà, il y a le hangout annoncé quelques lignes plus haut… mais surtout, pour l’anecdocte, c’était amusant de voir que les personnes qui attendaient leurs avions avait encore l’esprit à Ludovia…
    Ainsi, alors que Ludovia avait fermé ses portes à 14 h, dans l’aéroport sur le coup de 18 h, je livrais encore quelques applications à découvrir : Trello, SnapChat, etc. à quelques personnes autour de moi… et l’on évoquait également Ludovia 2014 en se disant que l’organisation devrait indiquer le point de ralliement dans l’aéroport pour ceux qui attendent la navette lors de l’arrivée le lundi : le café du Stade Toulousain au rez de chaussé 😉

Si je devais résumé, désormais je n’attends qu’une chose… le Ludovia 2014 et en attendant, entre quelques cours que je devrais donner à la fac, certainement à distance, je continue de suivre les évolutions de ma génération Z, de Mémé Moniq et leurs autres projets 😉

Voici quelques vidéos de la webTV…

Sébastien Reinders – François Bocquet : Tu as quoi dans ta besace François ?

Part 1 : Eric Delcroix – François Bocquet : les promesses de Ludovia ?

Part 2 : Eric Delcroix – François Bocquet : les promesses de Ludovia ?

Eric Delcroix – François Jourde : des outils et des détournements d’outils pour l’enseignement

Eric Delcroix – Sébastien Reinders – Michel Guillou : la fin de l’écriture manuscrite ?

Vision de ludovia 2013 par les participants internationaux de cette édition

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